12 destinations incontournables pour observer les oiseaux en France au printemps

par Doris

Oiseaux merveilleux oiseaux … Les oiseaux migrateurs annoncent l’arrivée du printemps… Les oiseaux sont des êtres fascinants et inspirants… Ils parcourent des milliers de kilomètres chaque année pour rejoindre leurs sites estivaux… Offrez-vous une escapade dans la nature pour découvrir le monde merveilleux des oiseaux…

Véritable symbole de liberté, on associe souvent à l’oiseau la notion de rêve. Un oiseau à la capacité de se déplacer où bon lui semble, dans les airs. Il a cette possibilité d’aller toujours plus loin et d’atteindre une hauteur de vol incroyable.

Le printemps est une saison parfaite pour observer les oiseaux. Un nombre important d’oiseaux, qui nous avaient quittés l’automne dernier pour migrer vers des régions plus chaudes, sont de retour graduellement ces jours-ci. 

La France fait partie des pays les plus riches en biodiversité et des meilleurs spots au monde pour observer les oiseaux.  

Pour découvrir le monde fascinant des oiseaux qui nous entourent, voici quelques lieux d’observation exceptionnels en France

CAMARGUE – Le Parc Ornithologique du Pont de Gau et les Marais du Vigueirat

Le printemps et l’été sont des périodes très particulières en Camargue.

Le passage migratoire pré-nuptial (du sud vers le nord) permet d’observer de mars à mai de nombreuses espèces d’oiseaux remontant vers le Nord pour aller nicher.

Leur présence sur le Parc dépend bien évidemment des conditions météo mais aussi des niveaux d’eau des marais. Leur étape leur permet de s’alimenter et donc de faire des graisses (carburant) pour continuer  leur voyage. La Camargue devient alors une véritable « station service »  pour oiseaux migrateurs.

D’autres espèces ne remontent pas plus au nord et restent en Camargue pour nicher. On peut observer de grandes colonies de hérons et d’aigrettes dans les arbres mais également des sternes, mouettes et  avocettes sur les îlots aménagés du Parc. Sans oublier les passereaux  qui chantent et nichent dans les vastes roselières ou dans les arbres,  arbustes et haies le long des sentiers.

Si le flamant rose démarre sa mue dès le mois de juin et est donc moins coloré qu’en hiver, il reste toujours présent sur le Parc. 

Le Parc Ornithologique du Pont de Gau - Camargue
Le Parc Ornithologique du Pont de Gau – Camargue

BASSIN D’ARCACHON – La Réserve Ornithologique du Teich

Le bassin d’Arcachon, embouchure de plusieurs cours d’eau, petite mer intérieure ou grand lac salé en cours de fermeture, est un milieu unique au Monde. 

Le bassin d’Arcachon est une lagune bordé par le Grand Site de la dune du Pilat, plus haute dune d’Europe et le massif forestier des Landes de Gascogne, plus grande forêt artificielle d’Europe occidentale.

Située sur la partie la plus sauvage du Bassin d’Arcachon, au cœur du delta de la Leyre, la Réserve Ornithologique du Teich est un espace  naturel préservé et aménagé pour accueillir les oiseaux sauvages et en faciliter l’observation.

Marais, lagunes, roselières, ou boisements… les paysages variés de la réserve ornithologique du Teich s’étendent sur quelques 110 hectares et six kilomètres de sentier.

Cigognes, milans, éperviers, buses aigrettes… plus de 300 espèces d’oiseaux fréquentent la réserve toute l’année. 88 espèces nichent ou ont déjà niché dans la réserve.   

Cette diversité importante est due à la juxtaposition de milieux  naturels très différents sur un petit espace. Ainsi, le Pic épeiche, un  oiseau typiquement forestier cohabite avec le Héron cendré – oiseau du  marais– qui lui-même croise tous les jours le Goéland marin, espèce  strictement inféodée au littoral. Les passereaux sont particulièrement  fréquents, des plus communs à l’instar du rouge-gorge, jusqu’aux plus  rares comme la Gorgebleue à miroir blanc. 

La période de nidification s’étend de la fin janvier, lorsque les premières Cigognes blanches  rejoignent leurs nids, à la fin août qui voit l’envol des derniers poussins de Râle d’eau nés sur la réserve. Elle culmine cependant pour la majorité des espèces entre Avril et Juin.  La plupart des espèces sont très discrètes durant cette période de reproduction, néanmoins plusieurs laissent admirer leur progéniture de très près au public, depuis les observatoires ou le sentier de visite  (Cigogne blanche, Echasse blanche, Petit Gravelot, Milan noir…).                                                          

Vous pourrez admirer les oiseaux, sans les déranger, grâce aux cabanes d’observations.

Pour vous aider à découvrir la réserve et ses oiseaux, des animations  sont organisées tout au long de l’année. 

La Réserve Ornithologique du Teich - Gironde - Bassin d'Arcachon
La Réserve Ornithologique du Teich – Gironde – Bassin d’Arcachon

BRETAGNE – Le Cap Fréhel et l’archipel des Sept-Iles 

Le Cap Fréhel et l’archipel des Sept-Iles sont des sites majeurs pour les oiseaux marins en France métropolitaine. Ils hébergent les plus importantes colonies d’alcidés et l’unique colonie de fous de Bassan.

Du Cap Fréhel à l’Est aux Sept-Iles à l’Ouest, les Côtes  d’Armor, en Bretagne, voient au printemps leurs falaises et leurs îles se couvrir d’oiseaux : macareux moine, fou de Bassan, mais aussi guillemot de Troïl, pingouin torda, fulmar boréal, cormoran huppé, mouette tridactyle, goéland argenté …

Du haut de la falaise du Cap Fréhel, on observe les grappes de guillemots qui se pressent sur d’étroites corniches de grès rose. Leurs  cris se mêlent à ceux des mouettes tridactyles qui bâtissent leur nid sur les parois verticales. Plus dispersés, les nids des cormorans huppés sont bien visibles, ainsi que ceux des goélands argentés sur les plateformes des deux pitons rocheux proches de la falaise. Les fulmars tournoient devant la falaise, avant de se poser sur la corniche qui leur sert de nid.

La Réserve naturelle des Sept-Îles s’étend sur un archipel granitique à 5 km au large de Perros-Guirec, composé de cinq îles (île aux Moines, île Plate, Bono, Malban, Rouzic)  et d’îlots (le Cerf et les Costans). 

Gérée par la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), la réserve des Sept-Îles héberge la plus grande colonie française d’oiseaux de mer et la seule colonie de fous de Bassan.

Cette réserve naturelle protège la plus grande communauté  d’oiseaux marins de France métropolitaine (25 000 couples d’oiseaux marins nicheurs de 11 espèces différentes). Un combat, quand on sait  qu’entre 1950 et 2010, près de 70% des espèces d’oiseaux marins ont  disparu dans le monde.

C’est dans la réserve naturelle des Sept-Iles, que se trouve aujourd’hui la dernière colonie de macareux moines en France. A partir du mois de mars, c’est le grand retour des macareux sur la terre ferme pour former des colonies de reproduction.

Rouzic est l’île la plus isolée et la plus peuplée par les oiseaux : 12 espèces d’oiseaux de mer s’y reproduisent, dont le fou de Bassan et le macareux moine, au printemps et en été. C’est l’unique endroit où l’on peut admirer cet oiseau rare, reconnaissable par son gros bec en forme de triangle et  son plumage bariolé en période nuptiale.

Le Cap Fréhel et l’archipel des Sept-Iles - Bretagne - Côtes  d'Armor
Le Cap Fréhel et l’archipel des Sept-Iles – Bretagne – Côtes d’Armor

HAUTE PROVENCE – Le Parc Naturel Régional du Verdon

Le Verdon est la destination idéale pour s’initier aux Rapaces.

Le grand canyon du Verdon, au cœur du Parc Naturel Régional du Verdon est un époustouflant monument naturel de falaises, d’eaux vives et de soleil. Célèbre dans le monde entier, le « plus profond canyon d’Europe » est un joyau naturel préservé, où la LPO PACA gère la réintroduction des vautours fauves et moines depuis plus de 15 ans.

Le mois de mai est la meilleure période pour observer les oiseaux alors que les genêts sont en fleurs et que les masses de touristes sont encore loin. 

Le belvédère de Rancoumasse 

Le belvédère de Rancoumasse vous permettra de marcher à la rencontre des oiseaux … avec une randonnée de sept kilomètres qui vous mènera au belvédère reculé de Rancoumas. Vous pourrez observer les vautours du Verdon dans leur univers. Le belvédère de Rancoumasse se situe au bord du grand canyon du Verdon, sur la rive gauche, face aux premiers belvédères de la route des Crètes. Le point de vue est exceptionnel.

Le Plateau de Suech

Perché à plus de 1200 m d’altitude et dominant le village de Rougon, le plateau de Suech est un site unique, sauvage et marqué par le pastoralisme en réel contraste avec les itinéraires fréquentés des Gorges du Verdon. 

Tout d’abord, l’une des particularités de Rougon est son emplacement  privilégié pour l’observation des oiseaux, et tout spécialement les vautours. Du haut de ses 1000 mètres d’altitude, c’est l’un des  meilleurs endroits pour les observer !

Vous pourrez découvrir le village de Rougon et les différents belvédères qui vous  permettront une observation discrète de ces magnifiques rapaces. Vous vous émerveillerez de l’élégance de leur vol.

La « Barre de l’Aigle » sur la commune de Rougon (04) est le lieu historique de la réintroduction du Vautour fauve (Gyps fulvus) et du Vautour moine (Aegypius monachus).
C’est aussi l’endroit où se situe la placette d’équarrissage, ce qui permet des observations (et des émerveillements) nécessaires à une meilleure connaissance – concrète – de ces rapaces et de leur formidable majesté au vol.

Le Parc Naturel Régional du Verdon
Le Parc Naturel Régional du Verdon

LA CORSE : Les vallées, le cap corse et la côte orientale

De fin mars à la mi-mai, la Corse est un haut-lieu pour l’observation de la migration en méditerranée en particulier le Cap Corse et la côte orientale

Beaucoup d’oiseaux ont tendance à éviter les reliefs (plus gourmands en énergie pour les oiseaux). La  seule vaste zone sans relief en Corse correspond à la plaine orientale. Longue d’environ 70 kilomètres entre les communes de Solenzara et Bastia, la montagne vient affleurer la mer et laisse seulement un passage étroit  d’à peine 5 kilomètres. C’est donc précisément a cet endroit sur la commune de Prunete que le site d’observation Les Dunes de Prunete fut choisi. Il offre une vue imprenable sur les montagnes et sur le large. Les oiseaux passant  dans ce goulet sont quasiment tous identifiables (avec une longue vue).  Les passereaux sont quant à eux uniquement comptabilisés s’ils sont  découverts a l’œil nu.

La réserve de l’étang de Biguglia constitue la plus grande zone humide de Corse, le site de Biguglia est reconnu comme étant d’importance internationale en tant qu’habitat pour les oiseaux d’eau, en particulier la foulque macroule, les fuligules milouin et morillon.

Au cap Corse, Macinaggio et Barcaggio sont deux secteurs incontournables pour observer les oiseaux durant la migration prénuptiale.

C’est sur l’île de beauté que vous aurez la chance d’observer la Sitelle Corse … Espèce endémique, la Sittelle corse est un petit oiseau qui privilégie les forêts de pins laricio.

Vous pourrez l’observer dans La Vallée de l’Asco et dans la Vallée de la Restonica

Les oiseaux en Corse - Les vallées, le cap corse et la côte orientale
Les oiseaux en Corse – Les vallées, le cap corse et la côte orientale

AUVERGNE : Des rives de l’Allier aux sommets des volcans

Immense territoire vert, parsemé de lacs, de forêts et de volcans,  l’Auvergne abrite le plus grand Parc Naturel Régional de France. Royaume incontesté de la flore et de la faune, près de 420 espèces d’oiseaux y ont été recensées, dont 140 espèces nicheuses.

Forêts de plateaux, plaines verdoyantes ou hauteurs volcaniques, chaque étage naturel recèle son lot d’habitants ! Les Monticoles de roches ou les Grands-ducs d’Europe préfèrent les hauts et peut-être pourrez-vous contempler un Circaète Jean-le-Blanc ou encore un Aigle botté (troisième plus importante population de France !) en vol stationnaire au-dessus des pentes ensoleillées des volcans… 

Régulièrement observé depuis 15 ans sur les montagnes d’Auvergne, le vautour fauve est présent sur le territoire de mai à septembre

La Chaîne des Puys, les Monts du Cantal et le massif du Sancy font partie des plus hauts lieux de l’observation des oiseaux de montagne dans le massif central.

Le bocage et les champs constituent le royaume du busard cendré et de l’épervier d’Europe.

Les rives de l’Allier, de Saint Loup à Toulon sur Allier, ont été classées réserve naturelle.  C’est la plus grande réserve fluviale de France et un des plus hauts sites ornithologiques d’Europe. 

Les Gorges de la Monne, aux portes de Clermont-Ferrand, est un site naturel classé de 300 ha en raison de la richesse de son patrimoine naturel, côteaux et plateaux granitiques, royaume des  oiseaux en particulier de l’engoulevent.

Les oiseaux en Auvergne - Des rives de l'Allier aux sommets des volcans
Les oiseaux en Auvergne – Des rives de l’Allier aux sommets des volcans

PAYS DE LA LOIRE : La presqu’île Guérandaise

Les  marais salants de Guérande recèlent une biodiversité exceptionnelle  puisque près de 300 espèces d’oiseaux peuvent être observées tout au long de l’année sur cette zone humide de 2000 hectares. 

Barge à queue noire,  chevalier gambette, grand gravelot, bécasseau variable, bécasseau  minute, huîtrier pie, courlis cendré, avocette élégante,  sont autant  d’oiseaux présents et dont vous découvrirez et observerez la vie, la migration et l’habitat.

Le site de Pen Bron, est une petite presqu’île sableuse au sud de la commune de La Turballe, qui fait face au Croisic. Sa dune est un refuge apprécié des oiseaux migrateurs, qui y  font halte pour se nourrir et se reposer.

Pays de la Loire - La presqu'île Guérandaise
Pays de la Loire – La presqu’île Guérandaise

CHAMPAGNE – Le Lac du Der-Chantecoq et les étangs de Belval

En Champagne-Ardenne, situé à une  trentaine de kilomètres au sud-ouest de la ville de Saint-Dizier, on  trouve le Lac du Der-Chantecoq. Il forme, avec les étangs d’Outines et d’Arrigny, une réserve nationale de faune sauvage.

Deuxième plus grand lac artificiel d’Europe, le Lac du Der-Chantecoq est un haut-lieu de l’ornithologie d’une exceptionnelle richesse. Il est une halte migratoire de première importance pour de nombreuses autres espèces et un site d’hivernage pour des dizaines de milliers d’oiseaux comme certaines espèces peu visible ailleurs en France: Pyguargue  à queue blanche, Cygne de Bewick, Cygne chanteur, Oie des moissons, Oie  rieuse, Garrot à oeil d’or, Harle piette, Pic mar, Mésange boréale…

Le lac du Der-Chantecoq est aussi un endroit réputé pour les impressionnants rassemblements de grues cendrées : en novembre, quelque 200 000 oiseaux traversent la France et font halte au bord des lacs champenois.

Aux étangs de Belval, il a été dénombré plus de 230  espèces d’oiseaux. Echassiers, limicoles, canards, oiseaux paludicoles  (qui vivent dans les roselières) sont recensés chaque année.

La réserve naturelle est l’une des dernières stations connues en  Champagne-Ardenne pour la nidification du Butor étoilé. Elle abrite  également l’une des plus importantes populations de Gorgebleues à miroir  du secteur.

Champagne - Le Lac du Der-Chantecoq
Champagne – Le Lac du Der-Chantecoq

FESTIVAL PHOTO DE MONTIER 

Du 16 au 19 novembre 2023

Intéressés par la photo animalière et de nature ? N’hésitez pas à aller vous promener au festival photo de Montier-en-Der. 

Le Festival international de la Photo Animalière et de Nature  témoigne de son attachement à l’environnement et au développement durable.

Tous les ans, il débute chaque troisième jeudi du mois de novembre.

Plus de 200 exposants viennent au festival pour vous montrer  leurs plus beaux clichés. Au programme : expositions, conférences,  projections, concours et tables rondes viendront rythmer ce grand  weekend photographique.

Pour en savoir plus sur le festival

CÉVENNES – La Réserve de la Biosphère du Parc National des Cévennes

Le Parc National des Cévennes, situé au sud du Massif central, s’étend sur les départements de la Lozère, du Gard et de l’Ardèche. Créée en 1985, la réserve de la biosphère des Cévennes s’étend sur près de 300.000 hectares.

Territoire de moyenne montagne, il est formé de quatre entités géographiques : Le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte – Le massif de l’Aigoual – Le mont Lozère et Les vallées cévenoles.

La richesse de la faune du Parc national est caractérisée par la présence de 195 espèces d’oiseaux dont 135 nicheuses. 

Le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte est connu pour sa forte présence de vautours.

Même si certaines espèces comme les vautours démarrent très tôt leur cycle de reproduction (ponte entre fin décembre et début mars pour le vautour fauve, et de mi-février à fin mars pour le vautour moine), c’est l’heure de la reproduction pour une majeure partie d’entre eux.

Des grands rapaces jusqu’aux plus petits des passereaux (bruants,  fauvettes…) en passant par le crave à bec rouge et autres espèces de  corvidés. Espèces protégées ou non, migratrices ou sédentaires : tout le  monde s’active pour s’accoupler, pondre et nourrir les oisillons  jusqu’à l’envol.

La migration reste un phénomène sensationnel. Certaines espèces  migratrices comme le vautour percnoptère passent l’hiver en Afrique centrale pour revenir tous les ans en Lozère, dans les mêmes endroits, et pondre dans la seconde quinzaine d’avril.

La Réserve de la Biosphère du Parc National des Cévennes
La Réserve de la Biosphère du Parc National des Cévennes

HÉRAULT : Le parc naturel régional du Haut-Languedoc et les étangs palavasiens

En sillonnant les milieux variés de l’Hérault (lidos, lagunes, roselières, garrigues, forêts, causses…) au printemps, vous découvrirez près de 200 espèces d’oiseaux.

Le Parc naturel régional du Haut-Languedoc accueille  plus de 240 espèces d’oiseaux, tels : geai, coucou,  huppe fasciée,  mésange, pic, chouette, fauvette, pie, faucon  pèlerin, grand corbeau,  hibou grand-duc, aigle royal, niverolle  alpine (vers l’Espinouse) ou  encore le merle d’eau (dans la  partie amont de l’Orb) et la bécassine des marais…

Situés entre les communes littorales de Frontignan et Palavas, les étangs palavasiens s’étendent sur une vingtaine de kilomètres en périphérie des agglomérations de Sète et de Montpellier.
Ce complexe lagunaire de 4000 ha regroupe 9 étangs: La Peyrade, les Mouettes, Ingril, Vic, Pierre-Blanche, Arnel, Prévost,  Méjean-Pérols et Grec

Inscrits à la Convention sur les zones humides de RAMSAR depuis 2008,  les étangs palavasiens se caractérisent par une grande diversité  d’habitats naturels, souvent remarquables (lagunes, steppes salées  méditerranéennes, dunes grises, etc.),.
Ces étangs présentent également une richesse remarquable avec pas moins de 250 espèces d’oiseaux recensées (migration ou hivernage). Le secteur est même d’importance  internationale puisqu’il accueille en hivernage plus de 20 000 oiseaux d’eau dont le Flamant rose, l’Avocette élégante, le Tadorne de  Belon…

Hérault - Le parc naturel régional du Haut-Languedoc et les étangs palavasiens
Hérault – Le parc naturel régional du Haut-Languedoc et les étangs palavasiens

LA BRENNE – Pays aux mille étangs

La Brenne est une région à la biodiversité remarquable. Elle abrite de nombreuses espèces d’oiseaux, mais aussi de papillons, de libellules, de reptiles, d’orchidées, de plantes aquatiques…

Instituée Parc naturel régional, la Brenne représente aussi une zone humide d’importance internationale (site Ramsar, zone Natura 2000). Avec plus de 4000 étangs sur son territoire, elle constitue en effet l’une des plus grandes zones humides continentales françaises. Traditionnellement utilisés pour la pisciculture, les étangs sont des sites privilégiés pour la reproduction de nombreux oiseaux migrateurs. Ainsi, sur les 267 espèces qui y trouvent refuge et nourriture, 150 sont nicheuses.

En mai, la Brenne accueille une très grande variété d’espèces  aviennes. Les derniers estivants sont arrivés (Guifette moustac, Blongios nain, Pie-grièche écorcheur, Guêpiers…) tandis que les derniers migrateurs au long cours tels les limicoles et les canards peuvent être observés, le temps d’une halte au cours de leur périple vers le sud.

La Réserve Naturelle de Chérine et l’étang Purais 

Depuis 1985, la Réserve Naturelle de Chérine protège les espèces et  entretient les milieux naturels qui la composent, de la roselière à la  prairie en passant par la saulaie tourbeuse ou la lande. Pâturage  extensif et pisciculture sélective permettent la sauvegarde des espèces  les plus menacées, facilement observables depuis les différents  observatoires.  

C’est à l’aube ou au crépuscule que la nature de Brenne se révèle le  plus : hérons pourprés, aigrettes, grèbes à cou noir… profitent  pleinement de la tranquillité des étangs.

L’étang Purais est un étang de 58 ha dont les importants massifs de nénuphars accueillent en  été bon nombre de Guifettes moustacs nichant en Brenne. Mais on y observe aussi la Nette Rousse, le Busard des roseaux ainsi que  d’importants rassemblements de canards plongeurs et de Grues cendrées pendant l’hiver. Observation recommandée l’après-midi.

Réserve Naturelle de Chérine - Parc naturel régional de la Brenne
Réserve Naturelle de Chérine – Parc naturel régional de la Brenne

BAIE DE SOMME – Réserve Naturelle de la Baie de Somme et le Parc du Marquenterre 

La Réserve Naturelle Nationale de la Baie de Somme est une réserve naturelle nationale située dans les Hauts-de-France. Elle s’étend sur plus de 3 000 ha de milieux marins et intègre le Parc Ornithologique du Marquenterre.

La Réserve Naturelle Nationale de la Baie de Somme contribue, par sa richesse faunistique et floristique, à  la sauvegarde des espaces naturels en France. Elle est un des joyaux du Grand Site de France Baie de Somme, en raison de la beauté de ses paysages et de sa biodiversité.

Lumières, horizons infinis et oiseaux par milliers, la Baie de Somme est un émerveillement de chaque instant. Les bancs de sable à perte de vue qui ondulent jusqu’au delà de l’horizon où aiment à se prélasser les phoques. Les dunes sifflantes dans le vent marin. Les falaises de craie blanche affrontant l’océan, les marais abrités derrière leurs cordons  de galets sont autant de refuges pour d’innombrables oiseaux, appartenant à plus de 360 espèces.

La Baie de Somme, au printemps ou à l’automne est le théâtre d’observations exceptionnelles. Les oiseaux se regroupent sur les bancs de sable encore accessibles à marée haute, souvent en compagnie d’un phoque ou deux, parfois aux pieds même des  observateurs… la Baie héberge en effet la plus grande colonie de phoque en France. 

On peut y observer aussi bien l’élégante Spatule blanche que le discret Hibou des marais, parmi d’innombrables limicoles, les Aigrettes ou le Balbuzard pêcheur. Sans oublier les passereaux, comme l’éclatant Tarier des prés ou les Fauvettes aquatiques…

La côte constitue, tout au long de l’année, le lieu privilégié d’alimentation et de repos d’anatidés, petits et grands échassiers, mouettes, goélands et sternes qui, souvent par milliers, vont passer le temps de la marée haute autour du banc de l’Ilette. Cette zone peut être visitée librement, tout en respectant le règlement  de la réserve et diverses consignes. 

Entre terre et mer, avec ses 200 ha de marais, dunes et roselières, le Parc du Marquenterre est un espace préservé qui vous séduira par ses paysages uniques et ses richesses naturelles. Il est depuis 40 ans  un haut lieu de l’ornithologie en Europe et sert de refuge à des  milliers d’oiseaux migrateurs.


À l’intérieur du parc, 1 parcours pédestre de 6 km et 13 postes d’observation (boucles de 2 ou 4 kilomètres possibles) vous permettent d’observer aisément les oiseaux venus de l’Europe entière ou de retour d’Afrique. Tout  au long du parcours et dans les postes d’observation, les guides  naturalistes observent avec vous les oiseaux et vous aident à décrypter  leur vie sauvage

La Réserve Naturelle Nationale de la Baie de Somme
La Réserve Naturelle Nationale de la Baie de Somme

Conseils pour observer les oiseaux

Les oiseaux sont de ravissants intermédiaires entre nous et la nature.

Les oiseaux sont d’excellents indicateurs de l’état de l’environnement,  des sentinelles de la nature. Leur étude nous permet de connaître l’état général de nos écosystèmes et de l’environnement. Le suivi et le maintien des populations d’oiseaux et de leurs habitats sont les gages d’un environnement sain pour tous les êtres vivants.

Nous pouvons observer les oiseaux dans notre jardin, ou décider de chercher le site naturel le plus propice à la découverte de certaines espèces. C’est une activité qui peut très rapidement se transformer en véritable passion… 

Afin de faciliter l’observation des oiseaux et l’apprentissage de l’ornithologie, voici quelques petits conseils…

Aller là où il y a des oiseaux

Tout lieu convient à l’observation d’oiseaux… L’observation des oiseaux débute souvent dans les jardins, les squares et les parcs.

Cependant les oiseaux étant liés à un territoire et dépendants d’un milieu de vie, il faut  multiplier les milieux pour observer une plus grande diversité d’oiseaux. On ne rencontre pas les mêmes espèces en milieu urbains, au  milieu des champs, en forêt, en milieu humide ou en bord de mer. Il est à  noter qu’en forêt, les arbres limitant l’observation à vue,  l’observation se fera principalement au chant.

En général, les milieux humides (marais, étangs, etc.) sont particulièrement prisés par les oiseaux. Certains boisés, par exemple ceux qui sont en zone urbaine, constituent des îlots d’arbres que les oiseaux apprécient particulièrement lors de leur migration. Le bord du  fleuve est aussi excellent, car il constitue un repère important lors de la migration des oiseaux.

Les lieux les plus naturels possible, les moins artificiels, seront généralement plus fréquentés par les oiseaux.

Observer au bon moment

Moment de l’année et moment de la journée sont à considérer lorsque vous planifiez vos sorties ornithologiques. 

C’est au printemps, qu’une grande majorité des oiseaux se montre la plus active. Nous sommes alors en pleine période de nidification, et entre la recherche d’un partenaire, l’alimentation des oisillons, les oiseaux sont en pleine activité.

On commence généralement les observations 1h après le lever du soleil, car au lever du soleil, les oiseaux chantent tous en même temps ce qui gène l’identification. 

Les oiseaux sont plus actifs le matin, période durant laquelle ils partent chercher leur nourriture et inspectent leur territoire. 

Les rapaces nocturnes s’observent plus facilement à la tombée du jour au début du printemps.

Les oiseaux chantent très peu lorsqu’il pleut ou lors de forts vents. Ils sont donc plus difficiles à repérer.

En milieu côtier, les marées sont prises en compte, particulièrement pour l’observation des oiseaux de rivage, qui se nourrissent à marée basse et se reposent à marée haute.

La méthode d’observation

Les meilleurs conditions d’observation sont un jour ensoleillé ou avec peu de nuages, pas de vent et pas de pluie. Dans ces conditions les  oiseaux ont plus tendances à se montrer et chanter, la luminosité facilite l’observation, et l’absence de vent et de pluie facilite l’écoute.
Pour une simple observation, il n’y a pas de méthode particulière à appliquer. En revanche, dans le cadre d’un inventaire ou d’un suivi, il  convient de définir des points d’écoutes éventuellement complétés par des transects qui puissent être répétables dans le temps.

Être attentif au chant des oiseaux

Une grande partie de la reconnaissance des oiseaux se fait par reconnaissance du chant, il est donc nécessaire de s’entraîner à les reconnaître. Le site oiseaux.net présente des enregistrements audio sur ses fiches d’espèces.

Cela demande du temps et de la patience à apprendre, mais même en débutant, porter attention aux chants vous aidera pour votre observation. D’abord, vous pourrez regarder où ça chante. Puis, vous vous familiariserez progressivement avec les chants des oiseaux les plus communs. 

Avoir un bon équipement

Les oiseaux, présents dans tout les milieux et souvent visibles ou audibles, est certainement le groupe de vertébrés le plus facilement observable avec peu de matériel.

Il faudra vous équiper avec une paire de jumelles et/ou une longue vue. 

Des jumelles d’observation

Celles-ci doivent être un bon compromis entre la qualité (grossissement et luminosité) et l’encombrement. Pour l’ornithologie, on considère généralement que des jumelles entre 8×32 et 10×42 sont l’idéale.

Une longue vue d’observation:  

Plus encombrante que des jumelles, elle s’utilise obligatoirement avec un pied (type pied d’appareil photo) et permet un grossissement 60x, qui permet d’observer avec beaucoup plus de détails un oiseau immobile ou planant au loin.

Pour vos photographies – Un appareil photo numérique avec un bon zoom:

Il faut au moins du 40x. Privilégiez les bridges au reflex, moins lourd et encombrant sur le terrain. 

Un guide ornithologique:

Il en existe beaucoup, plus ou moins complets. Privilégiez les guides comprenant des illustrations plutôt que des photos, les détails seront mieux visibles et ne dépendront pas de la position de l’oiseau ou de l’éclairage. Le guide de référence est Le guide ornitho, des éditions Delachaux & Niestlé.

Il y a des livres plus spécialisés sur les oiseaux de proie,  les oiseaux de rivage, les oiseaux de mer, par exemple. Les livres  spécialisés présentent des informations qu’on ne retrouve pas dans les  guides généraux. Ils sont entre autres bien utiles pour déterminer le sexe et l’âge de l’oiseau selon le plumage ou pour voir sous différents angles des oiseaux en vol.

Un carnet de terrain pour noter les observation:

Très utile pour noter toutes les espèces rencontrées lors d’une sortie ainsi que leur nombre, le calepin est aussi indispensable pour noter les  caractéristiques des oiseaux observés dont on n’est pas certain de l’identification.


Les oiseaux qui annoncent l’arrivée du printemps

L’hirondelle rustique

L’hirondelle est le symbole du retour des  beaux jours. En effet, c’est l’un des premiers oiseaux migrateurs à revenir en Europe pour sa période de nidification. L’hirondelle rustique est facilement identifiable grâce à son dos noir-bleuté, son ventre blanc, sa gorge rouge et surtout sa queue divisée en deux longs filets. 

Dès la mi-mars et jusque début mai, ce sont des millions d’hirondelles qui rejoignent l’Europe pour y passer la douce saison. Elle évite normalement les forêts denses et les zones très urbanisées,  préférant les villages et surtout les fermes. Elle s’installe dans les  étables, les écuries, les porcheries… où elle trouve chaleur et sites de nid, avec de l’eau à proximité.

L'hirondelle rustique
L’hirondelle rustique

La huppe fasciée

La Huppe fasciée se distingue avec son plumage orange-roux, blanc et noir, son long bec recourbé. Lorsqu’il est en vol, ses ailes larges et arrondies, blanches barrées de noir, attirent l’attention et font un peu ressembler l’oiseau à un papillon. On peut l’observer de mars à octobre.

En France, elle niche dans les trois quarts sud du pays (elle est absente ou très rare du nord de la Bretagne à la région des Hauts-de-France). Elle fréquente des boisements lâches et s’alimente sur des terrains dont la couverture végétale est basse voire absente : dunes, pelouses,  prairies pâturées, vignobles, bord de routes et chemins.

La huppe fasciée
La huppe fasciée

La bergeronnette grise

La Bergeronnette grise est un passereau à silhouette élancée, remarquable par sa longue queue noire bordée de blanc qu’elle agite  perpétuellement. Dans certaines régions l’espèce est présente de mars à novembre, dans d’autres elle peut être observée toute l’année.

En toute période, la Bergeronnette grise recherche les milieux dégagés à  végétation rase : campagne, bords des cours d’eau, des canaux et des  étangs. Elle s’installe aussi dans des milieux secs et s’accommode des  modifications du paysage : carrières, remblais, agglomérations.

 La bergeronnette grise
La bergeronnette grise

La fauvette à tête noire

Cette fauvette est largement répandue de la plaine à la montagne, elle  figure parmi les dix  espèces d’oiseaux les plus contactées par le programme STOC (Suivi Temporel des Oiseaux Communs). 

Considérée comme  abondante et généraliste en France, on la trouve dans les forêts  alluviales, les forêts de feuillus ou mixtes avec sous-étage, les  milieux buissonnants ainsi que les parcs et jardins.

 La fauvette à tête noire
La fauvette à tête noire

Le serin cini

Le serin cini est un petit  oiseau au corps rondelet et coloré qui aime s’installer dans les milieux  urbains et à proximité des parcs et jardins. 

Cet oiseau au plumage  jaune vif est peu farouche, proche de l’homme et des mangeoires : il est donc facile à observer. 

 Le serin cini
Le serin cini

Le traquet motteux 

Dès la mi-mars, le voilà de retour après plusieurs mois passés sur le continent africain. Le traquet motteux est lui aussi un grand voyageur puisqu’il peut parcourir jusqu’à 30.000 km par an ! 

Brunâtre en hiver, le mâle se pare de couleurs le printemps venu. Vous le reconnaîtrez au «  T » noir qui se dessine sur sa queue mais aussi à son masque noir surmonté de sourcils blancs, son dos gris, sa poitrine blanc-crème, et à  son croupion blanc. Très vif, le traquet motteux volette au raz du sol et fait même des courbettes ! 

L’habitat type est constitué d’espaces ouverts à végétation rase et  éparse. En montagne, on le rencontre sur des coteaux vallonnés, des pelouses alpines, des éboulis. En bord de mer, on le trouve dans les  dunes ou sur les côtes balayées par le vent. Ailleurs, ce sont des  friches, des coteaux ou des causses méridionaux qui lui offrent les  habitats semi-désertiques qu’il affectionne.

 Le traquet motteux
Le traquet motteux

Le coucou gris

Avec le printemps, courant mars, le coucou gris est de retour en France ! Vêtu de son plumage gris-bleu, le ventre blanchâtre barré de gris foncé, la queue gris ardoise et les pattes jaunes : difficile de ne pas le reconnaître. 

Étant une espèce parasite de nombreux passereaux, il occupe des milieux aussi variés que ses hôtes, évitant seulement les zones très urbanisées.  L’habitat est largement déterminé par le choix de la principale espèce hôte à parasiter pour l’élevage du jeune.

 Le coucou gris
Le coucou gris

Le milan noir 

Reconnaissable à sa queue particulière, ce rapace s’installe souvent à proximité de zones humides pour se reproduire. Vous pourrez l’observer dans de nombreuses régions de France, qu’il regagne courant mars. Le milan noir a la particularité d’être très bruyant. 

Il apprécie les abords des lacs, rivières et zones humides, même si le  dérangement est important. Il évite par contre les montagnes et les grands massifs forestiers. Comparé au Milan royal, il est plus courant à basse altitude. Très aérien, il chasse essentiellement au-dessus de  l’eau et des berges, qu’il survole souvent lentement et à hauteur basse,  entre 10 et 60 m.

Le milan noir
Le milan noir

Le rouge-queue à front blanc 

Masque noir, front blanc, ventre et queue rouges, dos gris : voici la tenue d’apparat que revêt le mâle rouge-queue à front blanc à l’arrivée du printemps ! La femelle arbore quant à elle une robe fauve et une queue rousse. A partir du mois d’avril, le rouge-queue à front blanc regagne les forêts, les landes  boisées, les vergers, les parcs et jardins. Il apprécie beaucoup les zones boisées. Peut-être l’observerez-vous perché dans une souche, un vieux mur ou un hangar, dans lequel il aura aménagé son nid. Attention, le rouge-queue est malicieux ! Il lui arrive d’imiter les chants des autres oiseaux. 

 Le rouge-queue à front blanc
Le rouge-queue à front blanc

Le hibou petit duc 

A partir du mois d’avril, entendez chanter le hibou ! Principalement nocturne, le petit duc est un minuscule hibou. Avec ses 20 centimètres, il mesure à peine la taille d’un merle. Le hibou petit duc possède un plumage couleur d’écorce avec une forme brune et une forme grise.

Il passe la journée immobile contre un tronc. Son activité est strictement nocturne mais comporte deux phases : un pic le soir en fin de période crépusculaire et un autre le matin avant l’aube, avec une phase de repos commençant après minuit. Le hibou petit duc vit dans les régions chaudes et sèches aux paysages  ouverts et plantés de vieux arbres (vergers, parcs, allées d’arbres,  bosquets et lisières de forêts feuillues clairsemées). Il fréquente donc  aussi bien les milieux cultivés extensivement que les agglomérations,  au contact des humains.

Le hibou petit duc
Le hibou petit duc

Pourquoi les oiseaux chantent au printemps?

Le printemps, la saison des amours … Pour les oiseaux, le printemps représente le début de la saison de reproduction. Et qui dit reproduction dit… chants d’oiseaux. En effet, que ce soit pour défendre un territoire ou pour trouver un partenaire,  les oiseaux ont de nombreuses raisons de chanter. Bien qu’ils chantent  tout au long de l’année, le printemps est une saison particulièrement active pour eux.

Il y a une grande différence entre les chants d’oiseaux et leurs cris. Le chant est généralement un son plus mélodieux, tandis que l’appel est souvent plus net et plus direct.

Les appels sont utilisés soit comme une alarme sonore pour communiquer le danger, soit  comme un bavardage silencieux pour localiser les partenaires et autres oiseaux de leur espèce. 

Le chant des oiseaux est une partie importante du cycle de  reproduction, qui commence lorsque les oiseaux migrateurs mâles  atteignent leurs aires de nidification. Ils arrivent généralement avant les oiseaux femelles, ce qui donne à chaque mâle le temps d’établir un  territoire de nidification et de le défendre contre d’autres mâles de la même espèce. Le chant est une forme de communication qui renforce cette  propriété et annonce que «c’est un territoire occupé».

Les  femelles, qui arrivent généralement sur les lieux de nidification une semaine ou deux après les mâles, entendent le chant de ces derniers et si une chanson les attire, elles s’arrêtent pour espionner le mâle en question. Elles vérifieront alors son plumage et exploreront son territoire pour voir si tout lui convient. En effet, c’est la femelle qui choisit un partenaire, et non l’inverse …

Le meilleur moment pour entendre le chant des oiseaux est à l’aube un matin de printemps.

Souvent appelé le «chœur de l’aube», le chant des oiseaux atteignent leur paroxysme à l’aube à la fin mai et au début juin.

La durée moyenne des chansons est de seulement 2 à 6 secondes chacune.  Heureusement, quelques oiseaux sont connus pour répéter continuellement  leur chanson. Il vaut donc la peine de se lever tôt pour assister au meilleur spectacle musical de la nature. Les grands champions du chant matinal sont certainement les merles noirs ou les rougequeues noirs.


Observer les oiseaux en les écoutant chanter

Fermez vos yeux et écoutez … On est beaucoup plus attentif aux sons qui nous entourent quand on a les yeux fermés.

Vous entendez les oiseaux, mais vous ne les voyez pas?  Certains oiseaux sont des maîtres dans l’art du camouflage.

De nombreux ornithologues mémorisent les sons d’oiseaux afin de pouvoir les identifier.

L’application Merlin, conçue par Cornell Lab of Ornithology, vous permet de découvrir et écouter les chants d’oiseaux.

Merlin est un guide de terrain personnalisable qui couvre les oiseaux du monde entier. Merlin Bird ID  facilite l’identification et vous indique quelles espèces sous pouvez observer près de chez vous.

Vous pourrez écouter des enregistrements sonores et lire des conseils pour l’identification.  


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