Les Plus Belles Randonnées en Raquettes en France

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Se balader autrement et admirer les merveilles de l’hiver … Paysages somptueux, grands espaces, reconnexion à la nature, tous les arguments sont là pour se mettre à la raquette et se ressourcer. 

Plus que jamais, le grand air de la montagne nous tend les bras et nous appelle à une retraite spirituelle, loin des foules. Découvrez les plus belles randonnées en raquettes en France, où vous pourrez profiter de paysages hivernaux époustouflants et vous immerger pleinement dans la nature.

La montagne vous appartient. Vous êtes au cœur d’une forêt de sapins, dont chaque recoin est recouvert d’un manteau blanc. Autour de vous, le panorama est ciselé de sommets enneigés. Aucun bruit ne perturbe la quiétude générale, à part le crissement de la neige sous vos pas…

Cette sensation, vous ne la connaissez que trop bien si vous êtes un adepte des randonnées en raquettes. 

En plein hiver, les montagnes françaises regorgent de magnifiques itinéraires à arpenter avec une paire de raquettes aux pieds. Les Vosges, le Jura, les Alpes, les Pyrénées et le Massif central… Plusieurs guides dévoilent leurs plus belles randonnées.

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Un tour de France des plus belles randonnées en raquettes

Le tour du Queyras (Hautes-Alpes)

Envie de randonner en raquettes sous un ciel d’azur à plus de 2 500 m d’altitude ? En liberté ou avec un guide accompagnateur, optez pour un tour du Queyras. L’hiver, le massif du Queyras se couvre d’un manteau blanc pour notre plus grand plaisir et nous offre des vallons poudreux à l’infini !

Située dans les Hautes-Alpes, cette vallée qui est aussi un parc naturel régional est veillée par la pointe des Vallonets (2 450m), le pic de Chalvet (2 475m), le pic de la Gardiole (2 786m), le pic du fond de Peynin (2 910m) et le pic de Traversier (2 882m). Moyennant 6h de marche par jour sur une semaine, vous devriez apprendre à tous les reconnaître. Plusieurs prestataires proposent des forfaits tout compris. J’ai sélectionné pour vous Destinations Queyras, une agence créée par quatre accompagnateurs en montagne, spécialisée dans l’organisation de séjours de randonnée pédestre, implantée dans le Queyras depuis près de 20 ans. 

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Le col de l’Izoard (Hautes-Alpes)

On connaît le col de l’Izoard dans son ambiance « Tour du France »,  avec ses cyclistes à la queue leu leu et ses grappes de spectateurs.  Avec cette sortie en raquettes, vous allez le découvrir sous un autre  jour, sous ses habits d’hiver ! Cette balade un poil sportive longe la  fameuse route empruntée par le peloton, dans le vallon de l’Izoard, puis monte jusqu’à un cirque où quelques chalets sont plantés, à  2 200 mètres d’altitude. C’est ici qu’a été tourné le troisième volet du  film Belle et Sébastien en 2017.

De là, on peut monter jusqu’au col des Ourdeïs (2 420 m), d’où l’on découvre une superbe vue sur le Parc Régional du Queyras, ou pousser jusqu’au col de l’Izoard et  faire une pause au refuge (2 265 m) avec un repas bien mérité. Le  gardien pourra même vous prêter des luges pour redescendre par la route damée sur 12 km !

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Le Pont de l’Alpe (Hautes-Alpes)

Vous n’aurez jamais vu un bouquetin d’aussi près ! On en croise très  souvent au cours de cette balade qui borde le Parc Naturel National des Écrins. Pour autant, pas question de les approcher : ils sont dans leur  milieu, et les promeneurs ne doivent en aucun cas les perturber. Mais grâce à la puissante lunette d’un accompagnateur du  bureau des guides de Briançon, et à ses conseils passionnés, vous  pourrez les observer dans les moindres détails. C’est l’un des  intérêts de cette sortie familiale, en plus de la beauté des paysages et  de la quiétude des lieux. Les groupes montent jusqu’à environ  2 000 mètres d’altitude, parfois un peu plus haut selon leur niveau.

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Randonner au Pays du Mont-Blanc (Alpes)

Plusieurs boucles permettent de randonner face à la chaîne du Mont-Blanc et d’admirer à loisir la star des stars, perchée à 4 810 m d’altitude. 

La boucle du glacier des Bossons à Chamonix-Mont-Blanc, pour admirer de près les séracs.

La boucle du Bettex sur la commune de St-Gervais, pour les panoramas sur le Mont-Joly et le Mont-Blanc.

La boucle de la côte d’Auran aux Contamines-Montjoie, pour les vieilles fermes et les chalets traditionnels aux boiseries magnifiquement ouvragées. 

A Cordon, le chemin qui mène au belvédère de Tête Noire dévoile en fin de parcours un panorama alpin exceptionnel.

La montagne de Loriaz est l’une des plus belles randonnées que propose la compagnie des guides de Chamonix. La  montée s’effectue en forêt par une large piste jusqu’au refuge de Loriaz (2 020 m). De là, on découvre une jolie vue sur le glacier du Tour, l’Aiguille du Chardonnet et le massif du Mont Blanc. On peut ensuite savourer une fondue au refuge, avant de redescendre par un autre  sentier. 

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Le col de la Basse (Haute-Savoie)

Au milieu des sommets de la Haute-Savoie, on change de dimension. Pas de  doute, c’est le terrain de jeu rêvé pour tous les fans de randos en  raquettes. Le Bureau des guides de Morzine Avoriaz en propose de  nombreuses. Dans le secteur de la Côte-d’Arbroz, plusieurs itinéraires  sont possibles selon les envies : classique sur le sentier, ou sauvage  par la forêt. Ils passent notamment par le col de la Basse (1 636 m),  avec une vue imprenable sur le Mont Blanc.

Le col de Cou (Haute-Savoie)

C’est par ce col, situé à la frontière franco-suisse non loin de Morzine, que passaient autrefois les contrebandiers. Le col de Cou (1 920 m) a vu transiter du tabac, du sucre ou même des montres il y a un siècle, puis des armes et des munitions destinées aux Résistants  pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette randonnée est aussi l’occasion  de se remémorer cette page de l’Histoire. Elle part du village de l’Érigné, passe par un lac gelé, puis s’arrête au col de Cou pour le casse-croûte. Attention, cette sortie à la journée se fait uniquement  avec un guide accompagnateur, pour éviter les pentes dangereuses.

L’Aiguillette des Houches (Haute-Savoie)

Cette balade va plaire à ceux qui aiment les randos qui font monter le cardio. Elle est assez longue (prévoyez 5 à 6 h de marche) et  technique, car elle emprunte un vallon ponctué de montées et de  descentes régulières : comptez au total 1 000 mètres de dénivelé négatif  et 300 mètres en positif.

On commence par se hisser jusqu’au sommet du Brévent (2 525 m) par le téléphérique qui part du centre de  Chamonix. Puis on commence à fouler la neige face à un paysage fabuleux, ciselé par la chaîne du Mont Blanc. « On a l’impression de toucher le massif, c’est le plus beau panorama sur le Mont Blanc dans le massif des Alpes »,  assure Daniel Rodrigues, directeur de la compagnie des guides de  Chamonix. Le groupe passe ensuite par la réserve naturelle de Carlaveyron, via le lac du Brévent, et par l’Aiguillette des Houches  (2 285 m). La dernière partie s’effectue en minibus.

Être accompagné d’un professionnel est indispensable car le parcours est ni balisé, ni sécurisé.

La cascade de glace du Mont Joly (Haute-Savoie)

Voilà une rando à la fois facile et ludique. Ce qui ne la rend pas moins spectaculaire, puisqu’elle passe au pied d’une cascade de 30 mètres de haut, totalement figée par le gel à cette époque de l’année. Vous empruntez d’abord le lit du torrent gelé, avant de revenir par la forêt et les clairières. Le panorama n’est pas grandiose mais le cadre reste très dépaysant. Avec un peu de chance, on peut même voir des chamois.

Le Petit Croisse Baulet (Haute-Savoie)

Le bureau des guides de Megève propose aussi des sorties plus  techniques, comme celle qui monte au sommet du Petit Croisse Baulet, à  2009 m d’altitude. Un circuit réservé si possible à ceux qui ont déjà  fait de la raquette, même si l’accompagnateur adapte le rythme et le  parcours au niveau de groupe.

Le parcours passe d’abord par une  forêt très ouverte, où l’on peut observer des tétras-lyre, cet oiseau  emblématique des Alpes européennes, qui a l’habitude de s’enfoncer dans  la neige pour éviter le froid nocturne pendant l’hiver. En montant vers  le sommet, on découvre un panorama à 360° sur toute la chaîne du Mont  Blanc (massif des Fiz, des Aravis, Val d’Arly, Beaufortain…). L’endroit  idéal pour pique-niquer, avant de redescendre pour retrouver une  civilisation que l’on aurait bien oubliée un peu plus longtemps…

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Le sommet du Mont Chajol (Alpes-Maritimes)

De beaux itinéraires en raquettes se déploient au départ du lac des Mesches, au coeur du Parc National du Mercantour. 

La première option, plutôt  familiale (environ 300 mètres de dénivelé) : une boucle qui part en  direction de vallée des Merveilles, et traverse la vallée de la Minière, avec son ancienne mine de plomb argentifère, exploitée du Moyen-Âge jusqu’à la Seconde Guerre mondiale.

Deuxième option, plus sportive : l’ascension du Mont Chajol. Les randonneurs mettent d’abord  le cap sur la Baisse de Peyrafique, un col qui offre une vue magnifique sur la Vallée de Castérino, sur l’Italie et le parc du Mercantour. Ils  remontent jusqu’au sommet du mont Chajol (2 293 m), d’où le panorama est  encore plus saisissant. La récompense ultime après 800 mètres de montée.

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Les sources chaudes de la Catalogne française (Les Pyrénées)

Mer et montagne se tutoient au quotidien en Catalogne française, dans le département des Pyrénées Orientales. On y randonne toisé par le Canigou (2786m) ou le Carlit (2921m), sans jamais trop perdre de vue la Méditerranée. Aux confins du département, la Cerdagne et le Capcir sont très bien pourvus en itinéraires raquettes. 

Coup de cœur pour le site du lac des Bouillouses. Perché à 2 017 m d’altitude, on peut y dénombrer une douzaine de lacs au milieu d’interminables étendues de neige et de forêts de pins. La géologie a doté les Pyrénées Orientales de sources chaudes naturelles exploitées (Saint-Thomas, Dorres avec ses bains de granit). S’y baigner après la raquette est un régal !

Le cirque de Gavarnie (Les Pyrénées)

Casser la croûte au milieu de l’un des plus célèbres paysages de  montagne en France, tout en admirant des isards : c’est ce que propose  le bureau des guides de Luz Pays Toy avec cette sortie à la journée. Ce  circuit, accessible en famille à partir de 6 ans, traverse le fameux  cirque de Gavarnie. On y apprend à reconnaître les traces dans la neige  (renards, écureuils, isards…). La randonnée monte jusqu’à un haut  plateau (1 700 m) avec une vue imprenable sur le cirque, loin de la  civilisation.

Le col du Pourteillou (Les Pyrénées)

Environ 1 000 mètres de dénivelé pour ce circuit : mieux vaut avoir la  forme pour s’attaquer à la montée jusqu’au col du Pourteillou (2 238 m)  depuis le village de Gèdre. Mais une fois là-haut, la récompense est à  la hauteur de l’effort, avec une vue exceptionnelle sur les crêtes du  cirque de Gavarnie et sur le massif du Vignemale. « On se retrouve vraiment en haute montagne, d’immenses pentes enneigées nous entourent », décrit Yvan, du bureau des guides de Luz Pays Toy.

Le Rocher de Scaramus (Les Pyrénées)

Cette randonnée à travers les premiers contreforts de la chaîne est une  excellente entrée en matière dans les Pyrénées. Sélectionnée par le  bureau des guides des Pyrénées ariégeoises, elle se hisse jusqu’au  Rocher de Scaramus (1 868 m). De tout là-haut, on embrasse la plaine au  nord, le pays de Sault, la vallée qui remonte vers l’Andorre… Par très  beau temps, on peut même voir les prémices de la Méditerranée, à 120 km  de là ! Dans une version nocturne – plus courte – de ce circuit, les marcheurs montent jusqu’à une cabane  pour partager l’apéritif et le repas, avant d’effectuer la descente à  la lampe frontale. Comme un vrai trappeur !

Le tour du Signal du Chioula (Les Pyrénées)

C’est une balade plus facile que la précédente, de ce côté-ci des  Pyrénées. Elle évolue sur un plateau, avec peu de dénivelé. Parfait pour  ceux qui cherchent une sortie en famille… ou qui préfèrent réserver  leurs efforts pour contempler le paysage. C’est qu’il y a de quoi faire.  Ce circuit offre un point de vue magnifique sur la haute chaîne des  Pyrénées, jusqu’en Andorre et en Espagne. Le retour s’effectue par le  Signal du Chioula (1 597 m), un promontoire où l’on peut profiter d’une  pause devant la table d’orientation.

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Les plateaux ensoleillés et les forêts d’épicéas (Jura)

Tracer sa route sur des plateaux immaculés de blanc et vierges de toute trace de pas, profiter du silence des forêts de conifères, savourer le crissement de la neige sous les raquettes, partir à la recherche de traces d’animaux… Autant de petits bonheurs à s’offrir en arpentant les monts Jura, qui forment un fantastique balcon face aux Alpes tout en étant adossés au lac Léman. Dans le Haut-Jura en particulier, Morbier, Bellefontaine ou Longchaumois fourmillent d’itinéraires balisés dédiés à la pratique de la raquette.

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Lacs gelés et ballons enneigés (Vosges)

Les reliefs des Vosges sont loin d’être les plus vertigineux en France, mais en hiver, leurs paysages vallonnés garantissent de magnifiques randonnées en raquettes. Les Vosges recèlent plusieurs merveilles hivernales, au premier rang desquelles une myriade de lacs glacés et de crêtes forestières avec vue sur des panoramas montagneux d’une quiétude rare. Hissez-vous par exemple au Ballon d’Alsace (1 247 m). Avec la Planche des Belles Filles, il compte pas moins de 40 km de sentiers balisés. 

Arpentez les domaines du Lac Blanc, de Gérardmer ou de La Bresse, où le Hohneck, le point culminant du massif, domine à 1 363 m d’altitude. Par temps clair, le panorama jusqu’à la Forêt Noire et les Alpes y est fabuleux.

La randonnée du Haut-Gazon, proposée par  le Bureau montagne Hautes Vosges, est l’idéal pour se glisser dans  l’ambiance montagnarde, sans trop forcer sur les mollets.

Cette  balade est proposée par le Bureau montagne Hautes Vosges à la journée (départ le matin, retour le soir). Au cours de cette promenade, le guide vous livrera  ses secrets sur les traces de vie animale, l’adaptation des végétaux en hiver et les histoires locales.

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Le Massif du Sancy en Auvergne (Massif Central)

Ce tour de France des plus belles randonnées en raquettes ne pouvait  s’achever sans un passage par l’Auvergne. Les reliefs y sont certes moins impressionnants, la neige un peu plus aléatoire, mais lorsque les conditions sont propices, on y trouve aussi de très beaux parcours.

Voir blanchir les volcans d’Auvergne… Le massif du Sancy offre un bel éventail d’itinéraires variés et tout niveau, avec de jolis panoramas sur les lacs d’Auvergne et les volcans recouverts de neige. L’accès aux itinéraires est souvent payant mais ils ont le mérite d’être réservés exclusivement aux randonneurs en raquettes. 

Onze communes sont lovées autour du Puy de Sancy (1 886 m),  plus haut volcan de l’Hexagone et véritable cœur de l’Auvergne. 

Les stations comme Besse-Super-Besse, le Mont-Dore et Chastreix sont particulièrement familiales. Pensez aussi aux crêtes du Cantal ou à celles du Mont-Alambre dans le massif de Mezenc (commune des Estables, dans la Haute-Loire).

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Le Puy Marie (Massif central)

Le circuit du Puy Marie, dans le Cantal, est sélectionné par le Bureau des guides d’Auvergne. Cette randonnée est encadrée par un accompagnateur en montagne. Elle passe d’abord par le Pas de Peyrol (1 589 m), d’où elle offre une superbe vue sur la Brèche de Rolland et sur la face nord du Puy Marie.  

Les marcheurs traversent ensuite le hameau de Lascourt, puis une forêt  de sapins et d’hêtres, avant de longer d’impressionnantes cascades de glace de 90 mètres de haut. Les cerfs, chamois et mouflons ne sont pas rares sur cet itinéraire. Le tout est ponctué d’un pique-nique… 

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