Partager 0FacebookTwitterPinterestLinkedinTelegramEmail 33 Découvrez comment observer la faune hivernale et explorez les meilleurs endroits pour admirer les animaux en hiver. Une expérience unique en pleine nature ! L’observation de la faune est une activité qui se pratique à l’année. Bien qu’il y ait certains efforts à faire afin d’augmenter nos chances de découvertes, parce qu’observer est une chose, mais trouver un animal en est une autre, il faut garder à l’esprit qu’il faut sans cesse savoir s’adapter. Chaque période de l’année amène son lot de changements, tant au niveau des espèces présentes sur le terrain, qu’au niveau de l’environnement lui-même. Ce sont là deux éléments parmi tant d’autres qu’il faut prendre en considération. Si l’hiver se montre parfois limitatif dans l’exploration physique des milieux, il peut à l’inverse se montrer très généreux et procurer un nombre impressionnant d’indices de présence, qui facilitent les découvertes. Observer la faune hivernale Le respect, toujours et avant tout! Observer sans dénaturer l’environnement ni les comportements des animaux. C’est là, une valeur primordiale qui devrait être partagée et respectée, mais qu’il faut pourtant encore défendre aujourd’hui. Dans tous les cas, le respect de l’animal est la règle numéro 1 à adopter. Savoir respecter la nature n’est pas seulement une règle de base, c’est aussi une question de jugement. Si vous faites de l’observation de la faune, que ce soit avec une caméra, des jumelles, ou en simple observateur, l’activité devrait toujours se faire dans le respect de la nature, sous de bonnes intentions et dans l’adoption de comportements éthiques. Grossièrement, cela signifie d’être capable d’observer sans dénaturer l’environnement ni les comportements des animaux. C’est là, une valeur primordiale qui devrait être partagée et respectée, mais qu’il faut pourtant encore défendre aujourd’hui. On ne le répètera jamais assez : la nature est notre héritage collectif. Sa préservation, c’est l’affaire de tout le monde. Vous savez maintenant que les observations l’hiver peuvent être beaucoup plus difficiles à faire dans plusieurs cas et aussi moins longues, car les possibilités de voir un animal en déplacement sont plutôt amoindries. Vous comprenez maintenant pourquoi l’étude terrain et de ces indices de présence sont importantes et qu’une fois devant un animal, l’observation peut se transformer en un réel moment de grâce, qu’il faut savoir apprécier pleinement. Et surtout, ne vous en faites pas si vous revenez à la maison en n’ayant observé aucun animal, ce sont les « risques » à prendre, ce qui arrive même aux plus grands photographes! Le truc, c’est d’aller sur le terrain le plus souvent possible et être patient. Repérage à l’aide d’indices de présence Qu’est-ce qu’un « indice de présence »? C’est simple : c’est tout ce qui est présent ou laissé sur le terrain par un animal (ou plusieurs), peu importe la durée de la présence, peu importe l’espèce. La liste d’indices qu’il est possible d’étudier est longue et l’acuité d’observation se gagne avec le temps, mais ce que vous devez d’abord savoir, c’est qu’en mode observateur, déceler les indices de présence est un élément essentiel. Durant l’hiver, la neige est assurément l’indice le plus révélateur. Elle vous permet d’étudier le milieu toujours un peu plus en profondeur. Les empreintes, les abris, les sites de repos et d’alimentation, parfois même la fuite, la lutte et la chasse, sont tous des éléments qu’il est possible de décoder dans la neige. À cela peut s’ajouter les sons, les odeurs, les excréments, les restants de repas, les différentes matières animales (poils, plumes, os, etc.), les branches grattées, grignotées ou cassées, etc. Bien sûr, les forêts à l’hiver permettent aussi une meilleure lecture de toute la strate végétale de feuillus maintenant dénudés, ce qui facilite grandement la recherche. Mais les animaux ne sont pas dupes. Un de leur principal enjeu étant de se trouver un abri durant l’hiver, certains sont passés maître dans l’art de se cacher ou de se camoufler, particulièrement l’hiver! Le matériel de base Pour optimiser votre activité et rendre le tout agréable, prévoyez le port de bons vêtements chauds, car il s’agit d’une activité qui demande parfois de rester longtemps au même endroit, sans bouger. On privilégie donc les couches isolantes et les vêtements qui respirent. Matériel photographique, raquettes … font aussi partie des indispensables pendant les sorties d’observation l’hiver. Garder ses distances en tout temps : une question de survie pour les animaux ! Sachez qu’en hiver, bon nombre d’espèces animales réduisent leur activité au minimum pour éviter une dépense d’énergie inutile. Certaines vont même jusqu’à réduire la superficie d’habitat de leur territoire. D’autres doivent s’éloigner et migrer afin de trouver de la nourriture. Dans les deux cas, le froid et les aléas de la météo sont des éléments qui peuvent être très limitants dans les déplacements et la recherche de nourriture, pouvant amener des conditions parfois très difficiles à surmonter. C’est pourquoi durant l’hiver, les activités chez plusieurs espèces sont réduites et restreintes afin d’assurer leur survie, minimalement. Pour ces mêmes raisons, l’observateur doit donc redoubler de prudence et de respect durant l’hiver, et garder à l’esprit que la fuite pour l’animal est une énorme dépense d’énergie, qui peut même dans certains cas lui être fatale, surtout s’il est déjà affaibli par la rudesse de l’hiver. En tout temps, la distance entre l’observateur et l’animal doit être respectée. Si l’animal fuit en votre présence, vous êtes probablement trop proche ou représentez une source de menace pour lui. Que vous soyez à pied ou en véhicule, la meilleure chose à faire, autant pour lui que pour vous, est de vous arrêter et de contempler la scène dont vous avez le privilège d’être témoin. L’hiver, une période critique pour la faune sauvage L’hiver est une saison particulièrement difficile pour les animaux sauvages. C’est vrai pour l’ensemble de la faune, mais c’est une réalité encore plus criante pour les espèces vivant en altitude. N’oublions pas que l’hiver est « plus long » en montagne. Les conditions climatiques peuvent être très rudes dès octobre/novembre et perdurer jusqu’à avril/mai. Les oiseaux et animaux sauvages à observer l’hiver La Vallée du Rhin en Alsace est l’une des zones d’hivernage d’oiseaux migrateurs parmi les plus importantes de France. Entre les mois de novembre et de mars, on peut y découvrir des milliers de spécimens venus de loin, parmi lesquels le pygargue à queue blanche, l’oie des moissons, le cygne chanteur… Tout le long de la vallée se trouvent de nombreux sites d’observation, comme la réserve naturelle de Taubergiessen, le barrage de Krafft ou bien la zone portuaire de Lauterbourg, à Strasbourg… Observer la faune hivernale en Alsace Le renard Le renard reste très présent dans nos montagnes enneigées grâce à son joli manteau d’hiver. Très discret, il se laisse peu approcher, ce n’est donc qu’à la tombée de la nuit qu’il sort de sa tanière. Il va donc falloir être bien à l’affût si vous souhaitez l’apercevoir ! Observer la faune hivernale : Les renards Le chamois (ou isard dans les Pyrénées) Les chamois vivent à des altitudes assez variables : de 40 mètres à plus de 3 000 mètres d’altitude selon des observations menées en région PACA. En hiver, ils n’hésitent pas à descendre assez bas pour trouver des terrains dégagés par la neige. Contrairement au bouquetin qui est peu farouche, c’est une espèce timide et craintive vis-à-vis de l’homme. Mieux vaut les observer de (très) loin pour ne pas les déranger. Très bel animal à cornes des montagnes et des zones rocheuses, durant l’hiver, le chamois change de couleur. Son pelage devient plus sombre afin de capturer la chaleur. Il descend dans la vallée pour trouver de quoi se remplir l’estomac (la nourriture se faisant de plus en plus rare en hauteur). Vous pourrez ainsi observer un extraordinaire ballet de chamois puisque ces derniers vivent en colonie. Observer la faune hivernale : Les Isards et les Chamois Le bouquetin des Alpes En France, le bouquetin est une espèce protégée. Tout comme le chamois, le bouquetin, chèvre des montagnes, quitte les hauteurs à la recherche d’une température plus douce et de nourriture, des ligneux, des lichens et même de mousses lorsque les conditions deviennent trop rudes. Vous aurez donc peut-être l’occasion de croiser des bouquetins lors de balades en forêt. Les bouquetins ont aujourd’hui élu domicile dans le parc national de la Vanoise en Savoie et constituent la plus grande population de France : on en compte plus de 1500. Observer la faune hivernale : Les bouquetins des Alpes Le tétras-lyre Il s’agit d’un oiseau emblématique des Alpes de l’ordre des gallinacés (poules, faisans…). Dès que le sol est recouvert par la neige, il creuse un igloo et s’y abrite pour se protéger des prédateurs et des intempéries. Il limite alors son activité au strict minimum pour éviter les pertes énergétiques inutiles. Il sort uniquement au petit matin ou en début de soirée pour s’alimenter. L’hiver, il vit plutôt en lisière supérieure de forêt ou en forêt peu dense pour combiner nourriture (ex : aiguilles de résineux) et abri. Vous l’aurez compris, il affectionne les pentes de neige poudreuse pour pouvoir creuser facilement son abri. Le problème, c’est que ces pentes sont aussi très appréciées des skieurs hors-piste et randonneurs en raquettes ! Lorsqu’il se sent menacé ou que son igloo est détruit, le tétras-lyre s’envole et reste alors plusieurs heures exposés aux éléments avant de creuser un nouvel igloo. Ces dérangements sont extrêmement dangereux pour lui. Ils entraînent une surconsommation des précieuses calories dont il a besoin pour tenir jusqu’au printemps. Observer la faune hivernale : Le tetras-lyre Le chevreuil et le cerf élaphe Ces herbivores sont très présents dans les zones forestières. Ils y trouvent les végétaux qui constituent leur source d’alimentation. En montagne, ils redescendent notamment pour se nourrir de jeunes arbres. Peureux, ces animaux fuient facilement à la vue de l’homme, puisant dans leurs réserves d’énergie qui leurs sont indispensables pour passer l’hiver. Ces fuites sont d’autant plus problématiques si les températures sont froides et si l’enfoncement dans la neige est important. Observer la faune hivernale : Le chevreuil et le cerf L’aigle royal L’aigle royal, l’un des plus grands et plus beaux oiseaux du monde, animal protégé, se balade aussi pendant la saison hivernale dans les montagnes de notre hexagone à la recherche d’un bon repas (renard, lièvre…). Mais attention, il se fait de plus en plus rare. Il vous faudra bien lever les yeux au ciel et être patient pour l’apercevoir. Observer la faune hivernale : l’aigle royal La perdrix des neiges La perdrix des neiges vole tout en haut des montagnes et a bien su s’adapter aux périodes de grand froid puisque des plumes lui poussent sur les pattes. Observer la faune hivernale : La perdrix des neiges Le lièvre variable Habitant des forêts, spécialiste du camouflage, ce qui le différencie de son cousin, le lièvre commun, c’est sa capacité à se nicher dans des zones enneigées. Observer la faune hivernale : Le lièvre variable Quelques endroits où observer la faune sauvage en hiver Le Parc National du Mercantour (France) Le parc national du Mercantour est un des onze parcs nationaux de France. Adossé à la frontière du Piémont italien, avec lequel il partage près de 33 km de crêtes, le massif du Mercantour est le dernier promontoire de l’arc alpin au sud, avant sa brutale plongée dans la mer Méditerranée. A la cime du Gélas, plus haut sommet du Mercantour à 3 143 m d’altitude, vous êtes seulement à 50 km de la mer à vol d’oiseau ! Il présente deux grands massifs séparés par l’axe de la Tinée : au nord-ouest un massif calcaire ou schisteux, au sud-est le massif cristallin partagé avec l’Argentera. D’une longueur de 150 km, le territoire s’étend sur six vallées dans les Alpes du Sud et couvre deux départements : les Alpes-Maritimes, pour environ les deux tiers de sa surface, et les Alpes-de-Haute-Provence. Verdon, Var-Cians, Ubaye, Tinée, Vésubie et Roya-Bévéra, chaque vallée affirme un caractère bien marqué ! La mosaïque d’habitats du Mercantour est à l’origine de l’impressionnante diversité d’espèces animales qu’il abrite. On y recense 8 951 taxons animaux. Observer la faune hivernale dans le Mercantour Le Parc national des Pyrénées (France) Le Parc national des Pyrénées est le troisième parc national français à avoir vu le jour par décret du 23 mars 1967. Ces espaces naturels ont été classés en parc national de par leurs richesses naturelles et culturelles exceptionnelles. Le Parc national des Pyrénées s’étire sur cent kilomètres, sur six vallées, deux départements (Pyrénées-Atlantiques et Hautes-Pyrénées) et deux régions (Nouvelle Aquitaine et Occitanie), du Gave d’Aspe à la Neste d’Aure, le long de la crête frontière qui l’unit à l’Espagne. Le coeur du Parc national s’étend sur des territoires d’altitude ne descendant jamais en dessous de 1 067 mètres et culminant à 3 298 mètres d’altitude à la Pique Longue du Vignemale. Il abrite des paysages extrêmement variés ; immense massif calcaire de Gavarnie ou montagne granitique de Cauterets, élégante silhouette d’origine volcanique du pic du Midi d’Ossau ou vallons secrets boisés de la vallée d’Aspe. Le Parc national abrite aussi une faune riche et spécifique particulièrement intéressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes réimplantées avec succès, grands rapaces tels le Gypaète barbu, le Vautour fauve, le Percnoptère d’Egypte ou l’Aigle royal, Grand tétras et discret Desman des Pyrénées qui constitue l’exemple type de ce précieux patrimoine confié au Parc national et aussi l‘Ours des Pyrénées. Mais ce sont les invertébrés qui sont les plus nombreux. Une quarantaine d’espèces est endémique. Observer la faune hivernale dans les Pyrénées Le Parc naturel de Sierra Nevada (Andalousie – Espagne) La Sierra Nevada en Andalousie constitue la zone montagneuse la plus étendue de la péninsule Ibérique. Appelée « montagne du soleil » par les Arabes, elle possède l’une des flores les plus précieuses d’Europe et a été déclarée réserve de biosphère en 1986. Parmi les espèces présentes dans le parc figurent une population florissante de bouquetins ibériques, le chamois, le daim, la fouine, la genette, le chat sauvage, la loutre, le sanglier, le cerf le blaireau et le renard. Observer la faune hivernale en Andalousie Les Parcs Naturels Régionaux du Livradois-Forez et des Volcans d’Auvergne (France) L’Auvergne est un immense territoire vert, parsemé de lacs, de forêts et de volcans, elle est le royaume incontesté de la randonnée avec les deux parcs naturels régionaux du Livradois-Forez et des Volcans d’Auvergne. Chamois, mouflons, marmottes, merles de roche, faucon pèlerins habitent les pentes des monts du Cantal et les crêtes du Sancy. Avec ses 1886 mètres d’altitude, cette montagne représente le plus haut sommet du Centre France. Les forêts des plateaux abritent de nombreux petits mammifères (fouines, belettes, hermines, lièvres, lapins, écureuils, campagnols), des sangliers ainsi que des cerfs et des chevreuils. Les oiseaux ne sont pas en reste, notamment dans le val d’Allier. Vous y verrez des rouges-gorges, des rossignols, des sternes, et même quelques rapaces comme le milan royal. Observer la faune hivernale en Auvergne LES PLUS BELLES MAISONS D’HÔTES EN FRANCE Chambres d’hôtes de charme est un guide dédié aux maisons d’hôtes de charme et regroupeune sélection des plus belles adresses de chambres d’hôtes, gîtes, lodges et petits hôtels de charme. Visiter le site web Escapades d'hiver Partager 0 FacebookTwitterPinterestLinkedinTelegramEmail Doris Vous aimerez aussi Bucket List d’hiver : 13 expériences uniques à vivre cet hiver Hautacam : Un coin de paradis au cœur des Pyrénées La fête du citron à Menton sur la Côte d’Azur Le Corso Fleuri de Bormes-les-Mimosas Le Carnaval de Venise Carnaval de Cadix : Une célébration unique en Andalousie La Route du Mimosa : Balade de rêve sur la Côte d’Azur Carnaval Vénitien d’Annecy 2025 : Un Rendez-Vous à ne pas manquer La Fête des Lumières à Lyon 2024 : Célébration des 25 Ans Escapade romantique autour du lac d’Annecy